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Le Mexique pourra-t-il rester une puissance automobile ?

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale dues à des problèmes internationaux placent l’Amérique du Nord comme la région offrant les meilleures opportunités pour attirer les investissements dans la chaîne d’approvisionnement.

Depuis l’entrée en vigueur de TLCAN en 1994, et maintenant dans le cadre du T-MEC à partir de 2020, le Mexique s’est imposé comme l’un des pays les plus importants dans la production d’automobiles et de pièces automobiles au niveau mondial.

Nous sommes le premier exportateur mondial de tracteurs-remorques, le septième constructeur de véhicules au monde, le cinquième exportateur de véhicules légers et lourds et le quatrième producteur de pièces automobiles. Nous représentons 4 % de la production mondiale ; 91 % de notre production est destinée à l’exportation.

Au niveau régional, l’Amérique du Nord produit 17% des véhicules dans le monde. Le Mexique est le premier fournisseur de pièces automobiles des États-Unis

Au Mexique, l’industrie automobile est le principal moteur d’exportation. Il génère 18% du PIB manufacturier, la principale source de devises étrangères au-dessus des envois de fonds et du tourisme, 20% des investissements directs étrangers et près de 30 millions d’emplois, directs et indirects.

En même temps, il existe des défis importants qui représentent de grandes opportunités. Environ 65 % des véhicules en circulation au Mexique sont importés.

Mais plus importantes encore sont les opportunités qui s’offrent au Mexique à court terme en raison de la situation internationale actuelle due à la pandémie, aux tensions avec la Chine et à la guerre en Ukraine. Et à moyen terme en raison de la reconversion historique de l’industrie vers l’électromobilité.

Au cours des deux dernières années, et notamment lors du récent sommet des leaders nord-américains, on a beaucoup parlé de l’importance de la relocalisation des chaînes de valeur mondiales, ou nearshoring.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale dues à des problèmes internationaux placent l’Amérique du Nord comme la région offrant les meilleures possibilités d’attirer des investissements historiques dans la chaîne d’approvisionnement. Et le Mexique est le pays qui présente le plus grand potentiel dans la région.

L’industrie automobile étant le principal moteur des exportations et le meilleur exemple international d’intégration régionale de la chaîne parmi les trois pays d’Amérique du Nord, elle constitue également la plate-forme la plus importante pour attirer les investissements mondiaux en vue de la relocalisation de la chaîne.

Le Mexique doit décider s’il veut devenir une puissance automobile du 21e siècle dans le cadre de ce nouveau paradigme, ou s’il veut simplement regarder le changement passer, en disparaissant de la scène mondiale dans les dix prochaines années du paradigme actuel du 20e siècle des moteurs à combustion.

Extrait de la note publiée à l’origine par :https://politica.expansion.mx/voces/2023/01/23/mexico-potencia-automotriz-t-mec-opinion

¿México podrá mantenerse como potencia automotriz?

Las disrupciones globales de cadenas de suministro por problemas internacionales posicionan a Norteamérica como la región con mayores oportunidades para atraer inversiones en cadenas de suministro.

Desde la entrada en vigor del TLCAN en 1994, y ahora bajo el T-MEC desde 2020, México se ha consolidado como uno de los países más importantes en producción de automóviles y autopartes a nivel mundial.

Somos el primer exportador mundial de tractocamiones, el séptimo fabricante mundial de vehículos, el quinto exportador de vehículos tanto ligeros como pesados y el cuarto productor de autopartes. Representamos el 4% de la producción mundial; 91% de nuestra producción es para exportación.

A nivel regional, América del Norte produce 17% de los vehículos en el mundo. México es el primer proveedor de autopartes a Estados Unidos.

En México, la industria automotriz es el principal motor exportador. Genera el 18% del PIB manufacturero, el principal ingreso de divisas por encima de remesas y turismo, el 20% de la inversión extranjera directa y casi 30 millones de empleos, entre directos e indirectos.

Al mismo tiempo, hay retos importantes que representan grandes oportunidades. Aproximadamente el 65% de los vehículos que circula en México son importados. 

Pero más importantes aún son las oportunidades que México tiene en el corto plazo por la coyuntura internacional actual a partir de la pandemia, las tensiones con China y la guerra en Ucrania. Y en el mediano plazo por la reconversión histórica de la industria a la electromovilidad.

Mucho se ha hablado en los últimos dos años, y particularmente en la reciente Cumbre de Líderes de América del Norte, sobre la importancia de la relocalización de cadenas globales de valor, o el famoso nearshoring.

Las disrupciones globales de cadenas de suministro por los problemas internacionales posicionan a Norteamérica como la región con mayores oportunidades para atraer inversiones históricas en cadenas de suministro. Y México es el país con mayor potencial dentro de la región.

Siendo la industria automotriz el principal motor exportador, y el mejor ejemplo internacional de integración regional de cadenas entre los tres países de Norteamérica, es también la plataforma más importante para captar las inversiones mundiales para la relocalización de cadenas.

México debe decidir si quiere convertirse en una potencia automotriz del Siglo XXI bajo este nuevo paradigma, o si solo nos quedamos viendo el cambio pasar, saliéndonos del tablero mundial en los siguientes 10 años que le quedan al paradigma actual del Siglo XX de motores de combustión.

Extracto de la nota publicada originalmente por: https://politica.expansion.mx/voces/2023/01/23/mexico-potencia-automotriz-t-mec-opinion